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Mais regard moi, putain !
Invité
Invité
Anonymous
Mar 23 Juil - 10:30
Mais regarde moi, putain !
Hoang Ilnam
&
Lim JiYong


Il avait beau faire tout les efforts imaginables, pour JiYong, ignorer quelqu'un n'avait jamais été aussi difficile de toute sa vie... Lui qui au contraire, avait l'art et la manière de vous faire vous sentir inférieur quand il ne vous remarquez même pas, JiYong avait aujourd'hui un problème qu'il rencontrait pour la toute première fois, à savoir, tenter d'ignorer la personne principale dans le script de sa vie... C'était tout bonnement impossible. Il n'arrivait même pas à lui en vouloir après ces retrouvailles piétinés, il n'arrivait pas à le haïr, ou à oublier le Ilnam du passé... Dans son cœur, Ilnam était toujours là. Et parfois, quand il se retrouvait dans le même cours que lui et qu'il réussissait à glisser un regard discret en sa direction, il le voyait... Comme quand ils étaient petit, concentré sur son travail, les yeux rivés sur ses notes et pas ailleurs. Ilnam, il était un élève discret, calme et concentré... Il ne levait jamais le regard de son cahier. Enfin, lui n'arrivait à l'observait que dans ses moments là.. Ilnam et lui ne partageait que deux trois cours par semaines... Pas assez pour JiYong qui aurait aimé pouvoir observer son visage magnifique plus souvent.. Dieu, ce qu'il était jaloux, quand les regard brillants des filles se tournaient vers lui, plus encore quand elle kyatait comme des connes et qu'il leur souriait... Son cœur se fendait à chaque fois, ainsi que son sourire... "Ilnam, tu me brise, tu le sais ça...?"

Il se rendait justement à ce cours d'écriture aujourd'hui, celui ou Ilnam était toujours tellement concentré, et si magnifique. C'était dans ce cours que JiYong arrivait le plus à le regarder, parce que lui se fichait pas mal du cours, au fond. Il avait des facilité à écrire ses chansons, JiYong... Alors, il avait tout le temps de l'observer à loisir... Il avait tellement hâte de s’asseoir sur une des chaises du premier rang pour pouvoir se retourner et voir ses traits si parfaits d'homme... Il était un homme et oh combien de tourments pour le plus jeune... Il avait envie d'embrasser cette bouche, il avait envie de glisser ses bras autour de ses larges épaules, il avait envie qu'il perdes son regard dans le sien à jamais... JiYong, il avait envie que Ilnam le regarde aussi... Mais Ilnam lui, il savait l'ignorer, à la perfection.. Et tout ça était si douloureux pour l'amoureux... si insoutenable. Si difficile..

Il montait les marches tranquillement à ce moment, deux amis devant lui, il traînait derrière, pensif. Encore une fois, il ne pensait qu'à celui qu'il allait bientôt voir dans la salle de classe. Ne faisait même pas attention à ce qui se passait autour de lui, jusqu'à percuter de plein fouet une personne massive juste devant lui, et le choc de la collision lui fit perdre l'équilibre et tomber brutalement sur le palier, sur les fesses, heureusement. Merde ! Fait chier ! Il poussa un espèce de râle de douleur qui fit vibrer toute la cage d'escalier, puis leva enfin les yeux vers le crétin qui s'était arrêté devant lui au lieu de marcher pour l'insulter en bon et du forme. Mais... Mais... Aucuns sons ne pu sortir de sa bouche, quand il vit quels yeux le fixaient, lé haut...

Ilnam le regardait...



Invité
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Invité
Invité
Anonymous
Ven 2 Aoû - 11:47
Mais regarde moi, putain !
Hoang Ilnam
&
Lim JiYong


Cœur en lambeaux pour une raison inexpliquée, même inexplicable. Les semaines ont passées depuis votre réunion impromptue et dieu seul sait à quel point tu as tenté d’effacer ce que tu ressentais, de faire taire ces remords qui te rongeaient depuis si longtemps maintenant. Le repousser, cette journée, avait été l’une des épreuves les plus difficiles à laquelle tu avais été confronté dans ta jeune existence. Ce n’était ni de cœur ni de raison que tu le faisais. C’était par principe. Ça ne se faisait pas, aimer un homme. C’était même dégueulasse, si les gens voulaient ton avis. Et peu importe la méthode employée pour faire fit de ces sentiments, rien n’y faisait. Ton esprit se tournait invariablement vers lui, sans que tu ne puisses y faire quoi que ce soit, outre te frapper, mentalement. C’est toujours son sourire qui te revenait en premier. Ce sourire réconfortant, celui qui avait bercé ton enfance jusqu’à votre douloureuse séparation. Ce sourire envoûtant, plus chaud que milles soleils, celui qui en un seul instant avait su se tailler une place au creux de ton cœur de glace. Et il y avait aussi cet air triste, celui qui avait peint son minois lorsque tu avais feint de ne pas le reconnaître. Cet air de chien battu qui avait le don de faire fissurer ta carapace de l’intérieur, laissant toutefois l’extérieur intact.

Jiyong n’était qu’une distraction, une tentation de laquelle tu devais t’éloigner. Mal qui tentait de s’emparer de ton âme.

Mais la tentation te semblait si douce.

Iris qui s’accrochent à ta montre. C’est presque l’heure. Tu es habituellement assis à ton bureau, nez plongé dans ton cahier, même avant que la cloche ait sonné le début des cours. Ça aurait été mentir que de dire que tu ne l’avais pas remarqué. Tu avais beau t’asseoir au fond de la classe, tu sentais ses yeux se poser sur toi dès que vous étiez en période d’écriture libre. Et toi aussi, tu l’avais parfois regardé. Un regard noir, vide de toute émotion pour s’assurer de ne pas te trahir. Un simple coup d’œil pour emmagasiner ses traits une énième fois, comme pour t’assurer qu’il était bien réel. Et tu le remarques enfin du coin de l’œil. Amis qui le dépassent alors que toi tu t’avances, jusqu’à le sentir buter contre ton torse. God, ce que ça faisait du bien. Le regarder de haut, comme ça, étonnamment, c’était satisfaisant. Sourire narquois qui se glisse sur tes lèvres alors que tu t’avances légèrement, bras croisés sur le torse. « Qu’est-ce que tu me veux, Jiyong? » C’est plutôt lui qui aurait dû te poser la question, vu comment tu l’agressais gratuitement. Cloche qui sonne, porte qui se ferme et le silence qui vous enveloppe. Sourire qui s’agrandit quand tu comprends que vous êtes seuls dans ce couloir désert. C’est probablement pourquoi tu te penches, l’attrapant par le col pour le relever du sol et siffler en tes dents. « Pourquoi tu t’acharnes quand tu sais que c’est une cause perdue, mh? »


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